Une recherche récente met en lumière une cause insoupçonnée d’épuisement professionnel: l’incongruence de motivation.
Mauvaise nouvelle pour les vacanciers qui rentrent au travail : le simple repos n’est pas suffisant pour en venir à bout.
Publiée en août dans la revue spécialisée Frontiers in Psychology, cette étude conclut que l’écart entre les besoins affectifs d’un travailleur et des conditions de travail qui ne le comblent pas toujours est source d’épuisement professionnel. Au même titre que la surcharge de travail, le manque de reconnaissance et les conflits sociaux, l’incongruence de motivation serait une source importante de stress pouvant mener à un état d’extrême fatigue physique, mentale et émotionnelle.
Afin de mieux saisir la nature du problème, les chercheurs proposent une mise en situation. Imaginez un gestionnaire qui doit assurer la direction d’une équipe mais qui n’est guère heureux de figurer à l’avant-scène ou de donner des ordres. Dans cet exemple, le travailleur est aux prises avec une inadéquation entre ce qu’il désire et ce que son emploi lui offre. C’est l’incongruence de motivation.
Afin d’exposer ce phénomène, les chercheurs issus des universités de Zurich et de Leipzig ont interrogé 97 travailleurs de 22 à 62 ans sur leur bien-être physique, leur degré d’épuisement professionnel et les caractéristiques de leur emploi. Surtout, ils les ont questionnés sur leurs motivations et leurs aspirations au moyen de mises en situation nécessitant des réponses à développement.
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Retrouvez l’intégralité de cet article sur le site canadien du magazine METRO : L’incongruence de motivation serait à la source du burn-out | Métro
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Se rappeler tout de même que les personnes en fin de carrière ont été généralement orienté sz’s vraiment choisir, il fallait remplir les classes des nouveaux BEP… L’élève choisissait peu
Idem
Cela ne fait que renforcer la nécessité de bien travailler, très tôt, sur la connaissance qu’on a de soi-même et de ses motivations. The right (wo)man in the right place ;)
Julie Marmotte, ce phénomène est connu, il est également à la source du bore-out. Ce qui est intéressant, c’est qu’il soit étudié en détails plutôt que d’être « connu » et présenti
J’ai du mal à croire que ça n’ait été étudié que récemment. On retrouve finalement les problèmes liés à l’alignement avec ses valeurs et ses besoins, et ceux liés au manque de sens du travail (avec tous ces « boulots à la con » qui n’ont sans doute jamais être si nombreux).