Bien-être au travail, mythe ou réalité ? Cette question éternelle est également le titre d’une étude tout juste publiée par le réseau social Viadeo.
L’avantage de ce type de réseau social, axé sur les aspects professionnels, est de pouvoir cibler un échantillon très large et donc représentatif du climat des entreprises.
Ce ne sont pas moins de 3781 participants, issus de tous les niveaux de l’entreprise et travaillant dans de nombreux secteurs d’activités qui ont répondu. Donnant ainsi une vision assez précise du sujet.
Nous voici maintenant avec une photographie qui donne à réfléchir à tous ceux qui pensent encore que le bien-être au travail est accessoire !
Qualité de vie.
Les analystes de chez Viadeo ayant un devoir de neutralité, l’analyse des réponses à la question « Si vous deviez noter votre qualité de vie au travail, quelle note (entre 1 et 10) donneriez-vous », fait ressortir que les répondants sont moyennement satisfaits.
Une réponse qui s’explique de façon très mathématique puisque la moyenne des notes obtenue n’est que de 5,82/10, soit 58%.
Certes, nous sommes au-dessus des 50%, mais cela signifie également que près de 42% estiment avoir une très mauvaise qualité de vie au travail et, comme nous le verrons par la suite, cela se ressent sur l’activité.
Cet avis sur une qualité de vie satisfaisante est assez peu différent, que vous soyez cadre (59,2%) ou non (57,3%). Ici aussi, une lecture inversée laisse dubitative : 40,8% de cadres et 42,7% de non-cadres ne sont pas satisfaits de leur qualité de vie au travail.
Bien-être au travail.
De façon beaucoup plus tranchée, à la question « Diriez-vous que votre entreprise se préoccupe du bien-être de ses collaborateurs », les participants répondent de façons négative à 60%.
Ce taux de mécontents monte jusqu’à 63% chez les non-managers… et chute à 26% chez les cadres dirigeants.
Deux tiers de la population active estime donc que son entreprise ne fait rien pour améliorer le bien-être de ses collaborateurs. Pire, cela passe inaperçu des cadres dirigeants qui, à 74% estimes faire le nécessaire.
N’y aurait-il pas là un écart inquiétant entre ce que les dirigeants pensent et ce qu’attendent réellement leurs collaborateurs ?
L’effet de ces mauvais chiffres sur la qualité de vie et l’absence de prise en compte du bien-être au travail a un effet direct sur l’entreprise : 70% des répondants ne sont pas motivés dans leur travail.
Ce chiffre résulte d’une tendance durable : 56% ressentent une très nette baisse de motivation depuis 3 ans. Peut-être est-il vraiment temps d’agir.
Le bien-être comme élément moteur.
Avec cette étude, Viadeo réussit à quantifier une tendance nettement ressentie depuis quelques années. Plus encore, les résultats collectés par Viadeo apportent un éclairage intéressant sur ce que serait l’entreprise d’avenir. Une entreprise où il fait bon travailler.
Quand on demande aux participants de nommer les pratiques qui font les entreprises de demain, le résultat a de quoi étonner. Le développement durable, l’égalité homme-femme, les avantages sociaux ou la répartition des richesses n’arrivent pas en tête.
Les deux éléments considérés comme les plus importants pour une entreprise d’avenir où il fait bon vivre sont :
- L’attention portée au bien-être, au moral et à l’ambiance.
- Le respect de l’équilibre entre vie privée et vie professionnelle.
La rémunération n’arrive qu’en troisième place. Après le bien-être au travail et le respect de la vie privée !
Contrairement à l’idée courante : l’argent n’est pas l’élément essentiel de la motivation et l’implication au travail.
Devenir une entreprises d’avenir c’est donner à vos collaborateurs les outils pour devenir acteur de leur bien-être. C’est l’opportunité de transformer votre entreprise.D’en faire une entité où il fait bon travailler et dans laquelle on se sent motivé, prêt à s’investir.
Vous trouverez sur ce site de nombreux exemples des apports de la sophrologie dans le domaine du bien-être en entreprise. C’est une démarche qui peut être mise en place rapidement et à faibles coûts.
Mais, privilégier le bien-être au travail, et donc l’aspect humain, est surtout une démarche gagnante-gagnante qui peut radicalement changer le climat de l’entreprise pour les années à venir. Et cette enquête le montre bien.
Pour continuer sur le sujet :
- Télécharger l’enquête VIADEO.
- Télécharger notre livre blanc sur le bien-être au travail.
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performance et bien etre pas toujours cohérent ! les responsables sont eux même pris dans un tourbillon et eux mêmes victimes de ce système ! les entreprises semblent être plus préoccupées par la prévention grace à loi rebsalem, qvt … doucement mais surement ! je pense qu’il ne faut pas réfreiner la tendance du « bien etre » même en entreprise ! ce qui est pris est pris ! notre mission c est d etre force de proposition pour toucher le plus possible les personnes quelquesoit le milieu dans lequel elles naviguent
Effectivement, ce sont bien souvent les dirigeants qui mettent la pression aux responsables et cela se ressent sur les salariés. Je travaille en santé au travail et je commence à avoir des demandes d’entreprises. Comme quoi ça commence à rentrer dans les meurs! Mais effectivement les mots RPS, burn ont sont un peu tabou dans les entreprises et c’est toujours délicat de les aborder !(et c’est souvent compliqué)
Tout cela est juste et pourtant une journée de relaxation moi qui suis salarié je dis oui
Ce sont les cadres et les dirigeants qu’il faut recevoir en sophrologie. Ce sont eux les causes du mal être dans les entreprises. … ce sont eux les responsables. Côté employés « on n’apprend pas à nager dans une baïne « . C’est mon avis.
On vend pas du bien être aux entreprise .
qui a parlé de vendre du bien-être aux entreprises ? Il s’agit d’installer des pratiques de santé pour protéger les employés des conséquences sur leur santé psychique de certaines formes de travail.
Dans les entreprises où il y a un risque de TMS des kinés viennent faire des formations auprès des employés pour qu’ils apprennent à se protéger, c’est la même chose…
Nanou Álvarez non car limage souvent véhiculée par la sophrologie c’est bien être et relaxation..faut parler arrêts maladie..motivation etc.. donc bénéfice entreprise
Nadine Dumas Esnoult Sophrologue en ce qui me concerne, je ne me présente pas en tant que sophrologue. Je dispose d’un certain nombre de pratiques, dont la sophrologie, mais en effet, je reconnais que ce n’est pas la plus « porteuse »
Nadine Dumas Esnoult Sophrologue, je suis entièrement d’accord avec vous : nous ne vendons pas du bien-être. Nos actions en entreprise ne peuvent se concevoir que comme des actions de support. Les actions de fond ne peuvent être menées qu’au sein de l’entreprise, par ses cadres et avec la volonté de la direction. Intervenir hors d’une démarche concertée revient à appliquer un pansement sur une jambe de bois.
Merci pour cette travail de synthèse que je partage
J ai passé un entretien téléphonique pour proposer mes services en entreprise; il.voulait faire une journée bien être…. surtout ne leur parler pas des risques psychosociaux et du burn out , encore moins de prévention….ils ont choisi de faire de la relaxation….. en bref ils n en ont rien à battre du bien être de leur salarié que de l esbroufe !!!
Hélas, trop souvent le même cas …
Pour le moment on consomme les humains.
J’ai cru pouvoir faire admettre ces choses, là mauvaise foi et le manque d’action m’ont fait jeter l’éponge.
Marie Desruelles ce sont celles qui ont le moins de budget qui y sont le plus sensibles bien souvent…
Gilles Whx pareil je ne sollicite plus les entreprises. Par contre j accompagne pas mal de personnes en arrêt suite à un.burn out et la je bosse avec les médecins
Nanou Álvarez tout à fait
Marie Desruelles voilà, on en est tous là, marre de prendre des murs avec des RH condescendants, donc on fait ce qu’on peut avec les employés
Nanou Álvarez et encore je suis gentille je fais tout pour que le salarié ne parte pas sur un.coup de tête mais qu’ ils trouvent un terrain d entente quand il n est pas trop tard.
oui tout à fait, mais ils s’en fichent, il y a assez de chômeurs pour le remplacer, c’est clairement ce qu’ils pensent. Il y a près de chez moi une grosse entreprise qui prévoit dans son roulement de personnel 30% d’absentéisme et qui préfère embaucher des dizaines de personnes chaque année pour remplacer les départs plutôt que d’accepter une démarche « bien-être au travail »
C’est consternant !